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Elder Thierry K. Mutombo, premier conseiller dans la présidence de l'interrégion d'Afrique centrale de l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, s'est joint à d'autres chefs religieux du Conseil national des religions pour la paix (CNRP) et membres du gouvernement de la RD Congo lors de la réunion de lancement du projet national sur le mariage, le 25 mai 2023 à Kinshasa, en RD Congo. Ce projet de mariage est un effort de coopération entre l'Église, le CNRP et le gouvernement national pour élaborer de nouvelles lois et promouvoir des pratiques qui encouragent et protègent le mariage dans toute la RD Congo.
Les mariages légaux (qui sont nécessaires pour les ordonnances du temple) sont entravés par des lourdes charges financières dans ce grand pays d'Afrique centrale. Selon la tradition, la famille de la mariée exige une dot au marié et le gouvernement exige généralement que celle-ci soit entièrement payée avant le mariage. La taille de la dot a considérablement gonflé au cours des dernières années, s'élevant dans des nombreux cas à des milliers de dollars. De plus, certains bourgmestres facturent des frais exorbitants de plusieurs centaines de dollars pour les attestations de mariage et les cérémonies.
Ces facteurs se sont combinés pour rendre le mariage inabordable pour la plupart des Congolais, les forçant à retarder le mariage ou à cohabiter sans reconnaissance légale. Le PIB moyen par habitant en RD Congo est d'environ 600 dollars américains par an, soit 50 dollars par mois, selon la Banque mondiale.
Pour faire face à ce défi, l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, à l'instigation de l'ancien président de l'interrégion d'Afrique centrale, Elder Joseph W. Sitati, et de l'actuel président, Elder Matthew L. Carpenter, a travaillé avec d'autres chefs religieux en RD Congo depuis 2021 pour encourager le gouvernement congolais à adopter des lois et à adopter d'autres pratiques qui favorisent le mariage et réduisent les barrières financières.
Par exemple le ministère du Genre, Famille et Enfant parraine un projet de loi qui rendrait illégal d'exiger une dot excessive, encouragerait l'utilisation d'une dot symbolique (offrir des cadeaux plutôt que de l'argent) et permettre l'échange partiel d'une dot avant de contracter mariage. Cela limiterait également le montant que le bourgmestre peut facturer pour un mariage à l'équivalent de 22 $ dans les villes et de 11 $ dans les zones rurales.
L'Église, le CNRP et les responsables gouvernementaux ont l'intention de sensibiliser la population à ces mesures lors de réunions et de conférences qui sont prévues dans de nombreuses autres villes de la RD Congo, à la suite du succès de la réunion de lancement du 25 mai 2023.
Lors de cette réunion, Elder Thierry K. Mutombo, originaire de Kinshasa, RD Congo, a partagé les enseignements de l'Église sur l'importance du mariage dans le plan éternel de Dieu. « Le mariage entre un homme et une femme est ordonné de Dieu », a-t-il proclamé, « et la famille est au cœur du plan du Créateur pour la destinée éternelle de ses enfants ». Il a ajouté que la stabilité des nations repose sur la force des familles.
Monseigneur Donatien Nshole, président du CNRP, a fermement soutenu le mariage légal comme base des familles fortes et stables. Il a ajouté que des demandes de dot excessives ont été abusées dans ce pays pauvre, ce qui a découragé les gens de se marier légalement. Il s'est félicité des modifications proposées à la loi pour alléger ce fardeau.
Pour souligner l'importance du mariage légal, l’Eglise a invité un bourgmestre de Kinshasa, Dr. Guy Makinga, à célébrer le mariage civil pour cinq couples. L'un d'eux était Frère et Sœur Kakirage Kifulumba de Kinshasa. Ils ont exprimé des sentiments de joie et de paix, car maintenant que leur mariage est légalement reconnu, ils peuvent être scellés pour le temps et l'éternité l'un à l'autre et à leurs enfants au Temple de Kinshasa. Celle-ci est prévue dans deux semaines.
Ces mariages étaient un exemple de ce qui peut arriver lorsque les coûts des mariages civils (y compris la dot) sont considérablement réduits.